Mon oeil parisien, celui qui n'arrivait pas à s'ouvrir à la sortie du train gare St Charles tant la lumière du Sud l'éblouissait il y a encore trois ans,

s'est nourrit - petit à petit - du charme Marseillais.

 

Le bazar, le pas beau, le tagué, le sale.

Le code de la route local et le mistral.

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Mais aussi de ses gens aux sourires plus chauds que le soleil,

Aux accents chantants enchantants,

et aux couleurs d'ailleurs sur fond de Méditerranée.

Ici, il y a des kite-surfers, des pizzaïolos, des vendeurs de savons,

de la pauvreté et de la simplicité.

Il y a des marins, professionnels ou professionnels du Pastis entre collègues.

Des vieilles qui bronzent un peu trop, des jeunes aux ongles qui empêchent les textos, et deux religions qui se rappellent à vous quotidiennement :

l'OM et Jul, évidemment.

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Marseille me touche, parfois m'agace, mais souvent, m'inspire.

Je trouve que c'est une terre d'aventures, comme j'en rêvais petite.

​J'y découvre d'autres histoires, et il 'nen faut pas plus à mon imaginaire pour divaguer, extrapoler, inventer, les yeux posés sur l'horizon.

Car c'est la mer d'ici qui a fait le sel Marseillais.

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"Parole de marin" ne dira pas ce que vaut la parole d'un marin, mais probablement un peu plus de, comment le fait d'être partie, m'a permis de préserver ou me reconnecter, je ne sais pas, à ma part de Rêve et d'émerveillement.

 

J'espère que vous aimerez, embarquer avec moi, sur cet océan de narrations délicatement régressives, dont voici le premier chapitre.

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Alexia